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.: Proverbes berbères

À la fin des temps les gens laboureront et moissonneront avec le feu mais la bénédiction aura disparu.
C'est l'hiver qui a dit que je ne m'accommoderai pas de facilités.
Celui qui a été piqué par un serpent prend peur d'une simple corde.
Celui qui désire le miel doit supporter la piqûre des abeilles.
Celui qui passe la nuit dans la mare se réveille cousin des grenouilles.
Celui qui possède un métier est comme celui qui possède un château-fort.
Celui qui t'enseigne vaut mieux que celui qui te donne.
Embrasse celui que tu ne peux pas mordre.
Il a mangé avec le chacal et pleure avec le berger.
Il n'y a que mes ongles pour gratter mon dos, et que mes pieds pour me conduire.
J'ai fui le poussiéreux et suis tombé sur le pierreux.
L'arbre s'est plaint de douleur à la hache, laquelle lui répond que le manche vient de lui.
La langue n'a pas d'os, tu la déformes comme tu veux.
La belle-mère et la brû est comme la suie dans l'huile
L'arbre suit sa racine.
L'ennemi ne se changera pas en ami, ni le son en farine.
L'homme bien né dit toujours du bien du lieu où il a passé la nuit.
L'homme brave a deux fortunes.
L'homme puissant est souvent sans cœur, l'homme bon est souvent sans puissance.
Et l'âne qu'on a chargé et quand il eut faim, on lui a donné de l'eau.
La bataille de lions dure un jour, celle des chiens tous les jours.
La maison est pleine de bois, je ne sais avec quoi conduire l'âne.
La mauvaise fraternité est semblable à un eucalyptus : c'est au loin qu'il projette son ombre (Si Mohand Ou Mhand).
La misère n'engendre pas de nif (« l'honneur »).
Le blé qu'a labouré le boeuf, c'est l'âne qui en a fait son repas.
Le bien de la corruption s'envolera même si tu le lies avec des chaînes en fer.
Le bien est de plomb, le mal est de plume.
Le ciel qui donne de la pluie est manifeste.
Le faucon une fois pris ne se débat plus.
Le feu enlève toute impureté.
Le présomptueux devient raisin sec avant d'avoir été raisin mûr.
Le voleur qui ne trouve rien à voler emporte une poignée de sable.
Le temps enfante sans étalon.
Les dents ont beau rire, le cœur sait la blessure qu'il porte.
Les paroles les plus douces ont moins de prise sur les femmes que les bijoux silencieux.
Les soucis enlaidissent, c'est la joie qui fait fleurir.
Les soucis pendant la jeunesse sont comme les roses et les fleurs d'oranger ; pendant la vieillesse, ils sont comme des blessures sur le dos.
Les voiles des cœurs sont déchirés quand les cœurs se regardent en face.
On renverse les grands vases, et seuls les petits pots restent.
Pauvre mais aime faire la fantasia (« la gloire »).
Parles ô dépositaire de verbe, je suis devancé par le dépositaire de terre.
Il a laissé sa maison dans l'abandon et il a nettoyé la mosquée avec le thym.
Pour les bons, un bienfait est un prêt ; pour les méchants, c'est une charité.
Quand l'homme meurt, ses pieds s'allongent.
Que de saisons fastes ont passé et les bœufs non engraissés.
Quelle belle fleur que le laurier-rose, et le laurier-rose est amer !
Qui pourrait dire au lion : « Ta bouche sent mauvais » ?
Qui voyage ajoute à sa vie.
Sauf mon père et ma mère, tout le monde ment.
Si Dieu ne pardonnait pas, le Ciel serait vide.
Si la chance veut venir à toi, tu la conduiras avec un cheveu ; mais si la chance veut partir, elle rompra même une chaîne.
Si le bien était récompensé, le bœuf le serait.
Si le labour se faisait avec la simple vue, n'importe qui moissonnerait.
Si tu as de nombreuses richesses, donnes de ton bien ; si tu possèdes peu, donne de ton cœur.
Si tu donnes des coups de cornes, donnes-les à ceux qui en ont.
Ton secret est ton sang ; si tu le laisses s'échapper, tu mourras.
Travaille, et tu deviendras fort ; assieds-toi, et tu sentiras mauvais.
Un ami est meilleur que le lait.
Vise toujours la lune, même si tu rates, tu atterriras parmi les étoiles