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.: Tamazgha ! Ma mère si tendre ...

 

Je dis : Les sommets neigeux de Tamazgha

Torrents de sang et de lumière

J’écoute en silence un écho millénaire

Je dis : Les vastes plaines de Tamazgha

Champs de coquelicots, de menthe et de lys

Je bois l’ivresse de la pureté

Je dis : Les mers fécondes de Tamazgha

Surgissent les dauphins d’argent, s’envolent les flamants

Je songe aux rêves de ma jeunesse enfuie

Je dis : les rivières tumultueuses de Tamazgha

Coulent de mes yeux brûlés des flots de bonheur

Le temps dans ma mémoire est une cascade pétrifiée

Je dis : Les oasis parfumées de Tamazgha

Et l’espoir fluide agite mes veines

Je respire la fraîcheur et l’ombre de l’oubli

Je dis : Les cieux immuables de Tamazgha

Et les nuages obscures amènent la pluie amère

Ruissellent mes larmes, tombent mes pleurs

Je dis : Les femmes éternelles de Tamazgha

Forêts riches aux agréables senteurs

Gerbes de paroles fécondes, écrins de l’éternité

Je dis : Les hommes de Tamazgha

Longs et sinueux chemins de l’exil

Tisons ardents habitués à souffrir

Je dis : Les enfants de Tamazgha

L’espoir renaît, arrive le printemps

Hirondelles de l’avenir, promesse de bonheur

Tamazgha ! Ma mère si tendre, je soupire

Ô précieux espace d’amour et de paix !

S’élève de mon coeur blessé un chant de liberté

Tamazgha ! Tamazgha ! Noble Ancêtre vénéréé !

Temple sacré d’où jaillit la vie

J’entends une plainte dans l’obscurité

Tamazgha ! Amour splendide et éternel

Dans mon ciel s’élancent des aigles par nuées

Mes ailes se déploient dans ton immensité !

 

Auteur : Atanane Aït Oulahyane