Le futur est exprimé en arabe tout comme le présent que l'on vient de voir par l'inaccompli. C'est le contexte qui détermine le choix de l'un ou de l'autre temps :
ghedda nemchi l-ej-jbel ( demain je-vais à-la-montagne )
demain j'irai à la montagne
'emmer ma nechri mene temma chi haja ( jamais ne-pas j'achète de là quelque chose )
Je n'achèterai jamais quelque chose de là
netmenna yenjeh f el-mtihâne ( j'espère il-réussit dans l'examen )
J'espère qu'il réussira à l'examen
Le futur proche, lui, s'exprime en faisant précéder le verbe à l'inaccompli par l'un des participes actifs suivants : ghâdi (partant), mâchi (allant) :
ghâdi nechri el-khoubz ( allant j'achète le-pain )
Je vais acheter le pain
mâchi yeddî-k m'a-h ( allant il-emmène-te avec-lui )
Il va t'emmener avec lui
Les verbes mkene, yemkene (être possible) et lzem, yelzem (devoir, falloir, être nécessaire) peuvent se combiner avec d'autres verbes pour donner les sens suivants :
yemkene kâne f el-bisri ( il-est-possible il-était dans l'épicerie )
Il se peut qu'il ait été à l'épicerie
yemkene ylâghi l-ou ( il-est-possible il-appelle à-lui )
Il se peut qu'il l'appelle
lzem 'lî-k temchi ( il-était-nécessaire sur-toi tu-pars )
Il était nécessaire / il fallait que tu partes
yelzem-k tetfâreq m'a-ha ( il-faut-te tu-te-sépares avec-elle )
Il faut que tu te sépares d'elle
wâch yemkene l-i nenzel hna ? ( est-ce-que il-est-possible à-moi je-descends ici )
M'est-il possible de descendre ici ?
Le participe présent du verbe lzem est lâzm :
lâzm nchoûf hâd el-film hâd en-nhâr ( étant-nécessaire je-vois ce le-film ce le-jour )
Il faut que je vois ce film aujourd'hui