houwwa meskîne ma yemlek wâlou ga' ( lui pauvre ne-pas il-possède rien (du) tout )
Lui est un pauvre, il ne possède rien du tout
hada tâjr kbîr 'end-ou l-melk bezzâf ( celui-ci commerçant grand à-lui les-biens beaucoup )
C'est un grand commerçant, il a beaucoup de biens
'ach ma kseb, mât ma khella ( il-a-vécu ne-pas il-a-acquis, il-est-mort ne-pas il-a-laissé )
Vivre sans rien acquérir, mourir sans rien laisser ( proverbe marocain )
hâd ech-chi koullou dyâl-i ( cette la-chose tout de-moi )
Tout ceci est à moi
'end-i bent w weld ( chez-moi fille et garçon )
J'ai une fille et un garçon
teqder tsâ'd-ni, el-lâh ihefd-k ? ( tu-peux tu-aides-moi, le-dieu il-protège-toi ? )
Pourriez-vous m'aider s'il vous plaît ?
khessu l-qoudra iqoûl la ( il-faut-lui le-pouvoir il-dit non )
Il lui faut le pouvoir de dire non
ma 'end-u maqdira meskîn ( ne-pas chez-lui capacité pauvre )
Il n'a pas la capacité, le pauvre
ma yemkene-ch ! ( ne il-est-possible-pas )
Ce n 'est pas possible !
moumkine tsa'd-ni ? ( il-est possible tu-aides-me )
Est-il possible que vous m'aidiez ?
lâboudd nemchi nzour-ou ( il-est-indispensable je-vais je-visite-lui )
Il est indispensable que j'aille lui rendre visite
lâzm ikoûnou m'a-ya wrâq-i ( il-est-nécessaire ils-sont avec-moi papiers-mes )
Il est nécessaire que j'aie mes papiers sur moi
khess nelheq m'a et-tmenya qued gued ( il-faut-que j'arrive avec les-huit exactement )
Il faut que j'arrive à huit heures exactement
kâne mene el-wâjib 'lî-k bâch t'elm-ou ( il-était de le-devoir sur-toi que tu-préviens-le )
Il était de ton devoir de le prévenir
nsîti swârt-k ma 'lî-k ghîr terje' ( tu-as-oublié clés-tes ne-pas sur-toi que tu-reviens )
Tu as oublié tes clés, tu n'as plus qu'à revenir
Il existe plusieurs moyens d'exprimer le comparatif en arabe marocain. Le moyen le plus fréquent étant celui de l'adjectif ordinaire que l'on fait suivre d'une préposition comme 'la, "sur" ou mene "de" ( mises ici pour "que" ) ou encore kîf/bhâl, "comme". Exemples :
Fatima zwîna 'la oukht-ha ( Fatima belle sur soeur-sa )
Fatima est plus belle que sa soeur
ana twîl 'li-k ( moi long sur-toi )
Je suis plus grand que toi
houwwa mkellekh kîf khoû-h ( lui bête comme frère-son )
Il est bête comme son frère / il est aussi bête que son frère
On peut aussi faire appel à des tournures invariables comme : khîr mene, mieux que, hsene mene, mieux/meilleur que, kber mene, plus grand que, sgher mene, plus petit que, kter mene, plus que, qell mene, moins que, etc.
mdînt-i khîr mene mdînt-koum ( ville-ma mieux de ville-votre )
Ma ville est mieux que la vôtre
hâd el-qamija hsene men hadi-k ( cette la-chemise-ci mieux de celle-là )
Cette chemise-ci est mieux que celle-là
'end-i l-floûss kter mene-k ( chez-moi l'argent plus de-toi )
J'ai plus d'argent que toi
nta tewzene qell men-i ( toi tu-pèses moins de-moi )
Toi, tu pèses moins que moi
hâd en-nhâr bhâl jahenname !
Cette journée est (comme) un enfer !
Contrairement au comparatif, l'adjectif à l'aide duquel le superlatif s'exprime n'est jamais accompagné de la préposition mene, en revanche il peut être précédé d'un article.
Hassane houwwa l-kbîr ( Hassan lui le-grand )
Hassan est le plus grand
houwwa ahsene lâ'ib el-Mgharba ( lui meilleur joueur dans les-marocains )
Il est le meilleur joueur parmi les marocains
hiyya el-mkhiyra fi-houm ( elle la-meilleure dans-elles )
Elle est la meilleure d'entre elles
wâhed el-mra mesrâra bezzâf ( une la-femme charmante beaucoup )
Une très charmante femme
L'adjectif qui sert de support à la comparaison varie en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte :
houwwa el-moujtahid fi-houm ( lui le-studieux dans-eux )
Il est le plus studieux parmi eux
hiyya l-moujtahida fi-houm ( elle la-studieuse dans-elle )
Elle est la plus studieuse d'entre elles
el-lâh akbar ( al-lah plus grand )
Dieu est le plus grand